Maya Dumont Minayo
Thérapeute formée au modèle de psychothérapie Intelligence Relationnelle® (IR)
par le Dr François Le Doze

Echec VS Essai


Je m’insurge ! Pas contente ! Et pour que cause, combien de fois je peux constater que lorsqu’une personne ne réussit pas une action, une entreprise, une épreuve, ou quoi que ce soit d’autre, dans le domaine professionnel ou personnel, nous parlons d’échec, pour quelle raison avons-nous cette fameuse tendance à dire, par exemple :

  • Mon mariage est un échec
  • J’ai échoué à mon permis de conduire
  • Je vais d’échec en échec dans ma vie professionnelle
  • J’ai échoué dans mes études
  • J’en passe et des meilleurs…

Mais qu’est-ce que l’échec ?

Aller hop, une petite définition s’impose… hop, hop, hop, ouvrez vos dicos… Non, je blague, je vous la donne :

Echec (Le Larousse) : résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, manque de réussite (mais c’est quoi donc la réussite ?) ; défaite, insuccès, revers : subir un échec.

Chkreugneugneu ! quand je lis cette définition, j’ai les poils qui se hérissent, mon sang qui ne fait qu’un tour.

Stop, j’ai une idée. Et si on s’amusait à envisager les choses, les événements, les expériences, sous un angle différent ? Parce que là, franchement, c’est enfermant, démotivant, déprimant… à pleurer !!!

Imaginons, que le mot échec, par un tour de magie, de passe-passe, disparait de nos dictionnaires, de notre vocabulaire ! Abracadabra, voilà qui est fait ! Tout va bien, rassurez-vous, il nous reste encore bien d’autres mots à notre disposition, prenons par exemple « ESSAI », oui essayons-le, celui-là, qu’est-ce que ça pourrait donner :

  • Ce mariage est un essai qui n’a pas été transformé (oui j’adore le rugby)
  • J’ai essayé d’obtenir mon permis, je n’ai pas encore réussi
  • Ma vie professionnelle est constituée de plusieurs essai
  • J’ai essayé les études et… (à compléter par vos soins ! c’est un article interactif)
  • J’ai essayé du faire du vélo et… (écrivez la suite)
  • J’ai essayé de faire un gâteau au chocolat et…
  • J’ai essayé de lire un livre et… (je suis certaine que vous avez fini par réussir !)
  • J’ai essayé d’apprendre à écrire et… (vous écrivez n’est-ce pas ?)
  • Etc…

Honnêtement, percevoir nos expériences avec ce nouveau point de vue n’est-il pas plus optimiste ?  Voici une belle façon de s’optimiser et de voir le côté positif d’une situation. C’est le verre à moitié plein ! J’aime bien, en ce qui me concerne ça me laisse comme un avant-goût du possible, d’une certaine réussite. Une porte qui s’ouvre sur le chemin de l’espoir. C’est motivant, énergisant, encourageant. Il y a comme une petite voix qui nous chuchote à l’oreille : ok t’as pas encore marqué l’essai et alors, continu, vas-y, fonce ! Tôt ou tard tu récolteras les fruits de ton travail !

De cette manière j’optimiste mes essais !!!  

Pour les sceptiques, je voudrais vous questionner : - Savez-vous combien de fois tombe un enfant qui apprend à marcher ? Eh bien, beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de fois.

Lors de l’apprentissage de la marche, un enfant fait face (et ce fut notre cas) à de nombreux obstacles qui se dressent immanquablement sur son chemin. Et ce petit garçon ou cette petite fille qui va tomber la première fois, ne se dit pas : « j’ai échoué, je n’y arriverai jamais, je reste à quatre pattes, na ! » Non, et d’ailleurs je ne sais pas ce qu’il ou elle peut penser. L’enfant va se mettre à pleurer un bon coup (ce qui est tout à fait normal) et pour un peu que les parents le rassurent et l’encouragent, il finira par se relever et recommencera à marcher.  Il chutera encore et encore, se relèvera, finira par se déplacer sur ses deux jambes avec plus d’assurance et de confiance… jusqu’à finir par courir dans toute la maison. 

Et si on décidait d’agir ou de penser comme les enfants !

Oui on peut tomber, oui on peut se relever, oui on peut le faire plusieurs fois et alors ?

Observer les enfants, observer avec quelle obstination ils continuent d’avancer. Observons-les et retrouvons cette partie de nous qui peut nous donner les clés pour vivre une vie plus agréable et positive, et oui, il y a en chacun de nous un enfant qui ne sait pas qu’il a grandi.

A aucun moment un enfant ne se dit qu’il échoue (parce que ce verbe ne fait pas partie de son vocabulaire), il n’a tout simplement pas encore réussi à obtenir l’objet de son désir. Et sa créativité va l’amener à trouver le moyen d’obtenir gain de cause. 

Je vous propose un challenge (ne vous avais-je pas dit que ce blog était interactif ?) :

Pendant 21 jours, amusez-vous à changer votre façon de vous exprimer que ce soit à vous-même ou à votre entourage avec plus d’optimisme, de positivité :

Commencez par supprimer, bannir de votre vocabulaire le verbe Echouer et ses dérivés comme nul/nulle, etc. et remplacez-les par de nouvelles expressions, exemple :

  • Je n’ai pas encore réussi (sous-entendu : ça va venir, tiens bon la barre !)
  • J’ai fait une tentative, et je ne lâche rien
  • J’ai essayé et ça n’a pas fonctionné pour le moment
  • C’est bien j’ai essayé une fois… il me reste encore plein d’occasion pour réussir
  • Je peaufine à chaque essai
  • Plus j’essai et plus je m’améliore ou progresse
  • Etc.

Ensuite observer et noter les changements qui pourraient se produire dans votre vie !

 

Voilà c’est fini !

Prenez soin de vous, parce que vous êtes génial !


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