Formée à l’EFT Clinique ou encore nommé Master EFT qui, pour vous donner une idée, représente le niveau de Maître Praticien en EFT. Peu importe le titre, l’intérêt de cette formation et qu’elle représente un atout majeur.
Les techniques de l'EFT Clinique permet d’accompagner, de manière la plus juste et la plus écologique les personnes ayant vécues une ou des situations à caractère traumatique.
Un autre intérêt, est non des moindre des techniques issues de l’EFT Clinique, c'est qu’elles s’intègrent, complètent et s’utilisent simultanément ou conjointement à une autre méthode thérapeutique.
Une séance d’EFT (Emotional Freedom Techniques) est avant tout un espace pour revenir à soi, accueillir ce que vous ressentez et permettre à vos émotions de se libérer en douceur. Mon rôle est de vous accompagner pas à pas, dans un climat de sécurité et de bienveillance, à travers ce processus de reconnexion intérieure.
Nous commençons par un moment d’échange. Vous pouvez parler de ce que vous vivez, d’une émotion, d’un blocage ou d’un inconfort qui vous accompagne. Ensemble, nous mettons des mots simples et justes sur ce que vous ressentez, sans jugement ni obligation de tout raconter. Ce temps d’accueil permet déjà de faire un pas vers plus de clarté et de légèreté.
Je vous guide ensuite dans la pratique du tapping : de légers tapotements sur des points précis du visage, du haut du corps et des mains. Vous restez attentif à ce que vous ressentez pendant que nous traversons ensemble les émotions présentes.
Au fil des tapotements, quelque chose se détend. Vous pouvez sentir la respiration s’ouvrir, la charge émotionnelle s’alléger, ou simplement un apaisement s’installer dans le corps. L’énergie reprend sa circulation naturelle, et vous retrouvez peu à peu un sentiment d’équilibre intérieur.
En fin de séance, nous prenons quelques instants pour accueillir ce qui a changé. Il arrive que vous ressentiez de la légèreté, une plus grande clarté, ou parfois une simple paix silencieuse. Ce moment permet d’ancrer les bénéfices de la séance et d’intégrer ce nouvel état d’être.
Chaque séance est unique, car elle se déroule à votre rythme et en fonction de votre vécu du moment. L’EFT offre un cadre souple et respectueux, où rien n’est forcé : elle vous aide à transformer en douceur ce qui pèse, jusqu’à retrouver une présence plus calme, plus libre, et plus reliée à vous-même.
La définition du Dre Muriel Salmona est la plus complète, la plus pertinente pour comprendre la différence entre un trauma simple et complexe, mais aussi le mécanisme de ces derniers sur notre système.
L’amygdale est une partie du cerveau qui doit son nom à sa forme qui rappelle celle d'une amande (en rouge sur le dessin). Comme pour la plupart des structures de notre cerveau, nous possédons deux amygdales. Elles sont situées tout près de l'hippocampe, dans la partie frontale du lobe temporal.
L'amygdale est essentielle à notre capacité de ressentir et de percevoir les émotions.
Il y a donc un risque vital pour l’organisme. Ce risque vital lié au survoltage de l’amygdale va entraîner la mise en place d’une voie de secours exceptionnelle. Tout se passe un peu comme dans une maison, il y a un circuit électrique, nous savons qu’un survoltage risque d’endommager gravement les appareils électriques branchés et pour les protéger, le circuit disjoncte, les appareils sont donc protégés mais ils arrêtent de fonctionner.
Le circuit disjoncte et déconnecte donc, l’amygdale « s’éteint ».
L’amygdale déconnectée, les stimuli traumatiques vont continuer d’arriver mais sans connotation émotionnelle, sans souffrance psychologique, sans souffrance physique, ce qui va donner une impression d’étrangeté, d’irréalité, d’être spectateur de ce qui nous arrive, de voir un film, de confusion, de dépersonnalisation (elle se caractérise par l’expérience prolongée ou récurrente d’un sentiment de détachement et d’une impression d’être devenu un observateur extérieur de son propre fonctionnement mental ou de son propre corps. Ce qui est le plus troublant pour les personnes souffrant de ce trouble est de pouvoir malgré tout avoir conscience des symptômes tout en ne pouvant rien faire pour les éliminer) : c’est la dissociation.
La déconnexion de l’amygdale entraîne donc un arrêt du risque vital et une analgésie émotionnelle et physique au prix de symptômes dissociatifs importants et de troubles de la mémoire.
La mémoire traumatique des violences, implicite, inconsciente, émotionnelle, est piégée dans l’amygdale, véritable « bombe à retardement » prête à exploser à l’occasion de tout stimulus et qui va « allumer » à chaque fois une amygdale hypersensible, puisque le cortex et l'hippocampe ne peuvent rien moduler (pas d'information ni de souvenir précis disponible).
L'amygdale va alors transmettre des informations "fantômes" au cortex, des réminiscences (flash-back, images), qui peuvent donner l'impression de revivre les violences, mais aussi des sensations, des pensées, des émotions, toujours liées aux violences mais sans repères de temps ni d'espace, et donc incompréhensibles. En même temps l'amygdale va activer les réponses émotionnelles du stress avec pour résultat une grande souffrance psychique et une sensation de danger imminent, déclenchant à nouveau la même détresse, les mêmes terreurs que lors des violences : angoisses, détresse, attaques de panique. La vie devient un terrain miné, avec un sentiment d'insécurité permanent. Pour échapper à ces réminiscences terribles et à cette souffrance, la victime traumatisée qui n'est pas prise en charge ni protégée va mettre en place des stratégies de survie et d'auto-traitement qui comporteront des conduites de contrôle et d'évitement :
Et quand malgré les conduites de contrôles et d'évitement la mémoire traumatique se déclenche et envahit le psychisme de la victime elle entraîne la même sidération, la même détresse, le même état de stress dépassé, le même risque vital que lors du traumatisme initial. Souvent la disjonction spontanée ne peut plus se produire en raison de phénomènes de tolérance et d'accoutumance aux drogues du cerveau, et un auto-traitement se met alors en place pour obtenir une disjonction provoquée, il s'agit de conduites dissociantes. Il peut s'agir de déconnexion "douce" sans mise en danger avec des techniques d'auto-hypnose par exemple, ou bien de conduites dissociantes "dures" à risque.
Pour provoquer le déclenchement d'une disjonction afin d'obtenir une anesthésie émotionnelle et physique il existe plusieurs solutions possibles :
Ce sont des conséquences normales et spécifiques de violences traumatiques. Ils entraînent une souffrance psychique très importante.
Solutions transitoires efficaces mais qui à moyen terme vont s'avérer catastrophiques et font perdurer et augmenter tous les symptômes liés à la déconnexion : troubles de la mémoire, mémoire traumatique, troubles de la personnalité, vulnérabilité au stress, image de soi très négative…).
Il est indispensable de rassurer les victimes, de leur redonner une dignité en leur expliquant les mécanismes des psychotraumatismes et en leur expliquant que ce sont des réactions normales aux situations anormales que sont les violences."
(Dre Muriel Salmona)
L’EFT : une méthode introduite dans un établissement de soins psychiatriques
Le Docteur Frédéric ROSENFELD – Médecin psychiatre Clinique Lyon-Lumière à Meyzieu fut le premier à introduire l’EFT dans un établissement de soins psychiatriques en France.
N’ayant pas l’autorisation de reproduire l’entretien entre Geneviève Gagos et le Docteur Frédéric ROSENFELD, je vous invite, par ce lien, à lire ce magnifique témoignage sur l’EFT par le Docteur ROSENFELD.
REMARQUE IMPORTANTE : L’EFT Clinique ne se substitut en aucun cas à un médecin, thérapeute ou autre professionnel de santé. L’EFT peut être pratiqué en complément thérapeutique et en collaboration avec des professionnels de santé. Aucun traitement médical ne doit être interrompu sans l’avis de votre médecin.