Accompagnement à la Haute Sensibilité à Bruz et partout en France

La haute sensibilité ce n'est pas de l'hypersensibilité

Petit retour en arrière ! 

Nous sommes en 2020, je suis plongée dans le livre de Jeanne Siaud-Facchin "Trop intelligent pour être heureux" - je ne me considère pourtant pas être une adulte surdouée. Mais ce livre va être le déclencheur de mes recherches sur la haute-sensibilité et surtout me permettre de découvrir que je fais partie de ces 15 à 20 % de la population dotée d'une sensibilité élevée (certains disent 30 %). 

J'en ai dévoré des livres sur ce sujet, ô combien sensible ! J'ai été à la conférence de Saverio Tomasella qui m'a bouleversée (j'ai pleuré, discrètement, dans mon coin, je crois que personne ne m'a vu verser ma petite larme ?). Les livres, la conférence c'est bien, mais la question qui me trottait dans la tête était : "j'en fais quoi de cette sensibilité ?"  j'ai trouvé une partie de la réponse lors de la formation dispensée par l'Observatoire de la sensibilité. Nous sommes en 2024. En fin de formation je sais quoi en faire - je sais tout au moins par où commencer - j'ai reçu des outils thérapeutiques pour mes futurs accompagnement sur la haute sensibilité - qui viendront compléter ceux que j'ai déjà. C'est le début d'une nouvelle aventure (c'est d'ailleurs cette année-là que je change officiellement de prénom, est-ce un hasard ?).

Je débute mes accompagnements auprès de personnes hautement sensibles, presque comme moi parce qu'en fait, nous sommes tous uniques dans cette singularité et c'est tant mieux qu'il y ait autant de diversité. 

Se savoir hautement sensible permet de prendre en compte le rôle de cette singularité dans notre histoire de vie et de ces conséquences.  J'ai ainsi pu faire le point sur la façon dont j'ai vécu mon enfance et l'impact que cela a eu dans ma façon d'être dans le monde et dans mes relations - en gros, je ne m'étais jamais sentie légitime, ni à ma place, ni assez ou parfois trop, j'ai cru être folle, j'avais peur tout le temps, je ne me sentais jamais à ma place, toujours en décalage avec les autres, celle qui est différente et qui ne comprends pas comment ce foutu monde fonctionne ; compléter le tout par un manque de confiance en soi et une imade de soi peu reluisante, que dis-je, désastreuse, saupoudrer abondamment du doute de soi et de ses perceptions et croire que c'est l'autre qui a raison (alors que non ou pas toujours) - rajouter à la haute sensibilité le fait d'être une femme dans un environnement familiale qui n'était pas du tout au fait de la sensibilité élevée qui plus est dans une société patriarcale et machiste, c'est le combo ! Bonjour sur-adaptation, angoisse, tic et toc, addiction, harcèlement dans les cours de l'école et plus tard au travail !

 

Maya Dumont Minayo, Thérapeute formée à l'identification et l'accompagnement à la Haute sensibilité à Bruz

Mais revenons au titre de cette page

Maya Dumont Minayo, Thérapeute formée à l'identification et accompagnement à la Haute sensibilité à Bruz

Pourquoi employer les termes sensibilité élevée, haute sensibililté, extra sensibilité ou encore super sensibilité (ça fait genre super héros !), plutôt qu'hypersensibilité ? Tout simplement parce le terme Hight sensitivity a mal été traduit, la bonne traduction du mot Hight est élévé ! Rien à voir avec hyper qui est souvent connoté comme "trop" Les hauts sensibles ne sont jamais trop, ils ressentent intensément - à leur détriment - c'est notre cerveau qui est câblé de cette manière - on ne choisit pas d'être gaucher et bien c'est la pareil pour la haute sensibilité ! Et précision importante, ce n'est pas non plus une pathologie ! A force d'entendre que nous sommes trop, nous en sommes venu.e.s à détester notre façon de ressentir et de réagir. J'en ai pour preuve, mon expérience et celles de toutes ces personnes qui ont franchi la porte de mon bureau et qui cherchent à supprimer cette sensibilité élevée encombrante, envahissante et ô combien stigmatisante, qui les empêchent d'être comme les "autres", les nomaux sensibles (c'est-à-dire les 80% environ de la population. Ils sont plus nombreux que nous les bougres !

Haute sensibilité et thérapie

Parce qu'il y a la haute sensibilité innée (donc depuis toujours) et celle qui est acquise du fait d'un environnement défavorable dans lequel nous avons grandi et parce que nous avons aussi vécu des expériences difficiles voire souvent traumatisantes. La thérapie vient à notre secours et à notre service en nous permettant de faire la distinction entre ce qui est de l'inné et de l'acquis. Du coup les choses sont remises à leur juste place et le dysfonctionnement n'était pas en nous mais au sein de notre environnement. Ce n'est donc pas de notre faute, je vous le repète parce que ça ne prend pas du premier coup "ce n'était pas de votre faute" !

Je ne dysfonctionnais donc pas et je ne dysfonctionne pas plus aujourd'hui - je suis simplement une personne singulière ! Et vous aussi ! 

Hourra ! Fini de se flageler, de croire que je suis anormale, que je suis trop ceci, trop cela, susceptible, chiante et j'en passe.

Houra, c'est vite dit, parce que dans la réalité, la haute sensibilité demande a être apprivoisée. Se savoir hautement sensible ne suffit pas à régler les aspects désavantageux d'une haute sensibilité acquise. C'est une étape essentielle qui doit être complétée en prenant soin de ses parties de moi qui ont été humiliées, maltraitées, agressées, manipulées. Ses parties de moi, il me fallait (question de vie !) les sortir de ce passé dans lequel elles étaient coincées. Elles étaient devenues des petites sauvageonnes, parce qu'elles ont grandi dans un environnement défavorable, maltraitant, humiliant et dévalorisant. La thérapie m'a permis de les rejoindre là ou elles étaient cachées - au fond de ce moi adulte - vulnérables et apeurées. Je me suis approchée, doucement, et doucement encore j'ai commencé à les apprivoiser. Aujourd'hui  la plupart d'entre-elles cheminent à mes côtés, elles ont gagné en assurance et en confiance (et moi aussi par la même occasion) ! Du coup, je suis à même de revendiquer ma haute sensibilité. 

Si ma sensibilité a longtemps été désavantageuse, elle devient au fil du chemin thérapeutique une sensibilité plus avantageuse. J'ai appris et j'apprends à prendre soin de mes besoins et de mes limites et à les faire respecter au mieux. Je dis au mieux parce que ça dépend aussi des contextes et de mon état et de ce que je peux traverser dans la vie ! 

En écrivant ces lignes il me revient à l'esprit les propos de cette patiente lors d'un rendez-vous : "je fais de la thérapie pour supporter ceux qui n'en font pas" !

C'est pas faux et c'est tant mieux ! Mieux se connaître c'est mieux vivre avec soi ! 

Maya Dumont Minayo, Thérapeute formée à l'identification et accompagnement à la Haute sensibilité à Bruz

Aujourd'hui j'ai l'honneur de participer à des cercles de travail au sein de l'Observatoire de la sensibilité afin de continuer d'explorer et d'étudier la haute sensibilité. De nombreuses recherches sont en cours. On n'a pas fini d'en apprendre sur ce vaste sujet qui est la haute sensibilité !

Accompagnement à la haute sensibilité

Si vous avez un doute sur le fait d'être concerné.e sur ce sujet si sensible qu'est la haute sensibilité et que vous avez envie d'en savoir plus sur la manière dont elle peut s'exprimer et l'apprivoiser. Vous pouvez me contacter ! Les consultations peuvent se réaliser en présentiel et en distanciel !

Au plaisir

Maya

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